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CAPSULES VIDÉO
CAPSULES ÉDUCATIVES EN ERGOTHÉRAPIE
MIEUX COMPRENDRE ET ACCOMPAGNER VOTRE ENFANT
Extraits de formations offertes par une de nos ergothérapeutes
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- CAPSULE 3: Qu’est-ce que les difficultés sensorielles
- CAPSULE 4: Reconnaître les difficultés sensorielles chez son enfant
Extraits de la formation 1 » Mon enfant a des difficultés sensorielles; comment je peux l’aider? » tenue le 2024-09-17 par Catherine Gauthier, ergothérapeute.
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- CAPSULE 5: Le concept du cerveau plein
- CAPSULE 6: Comment expliquer le cerveau plein avec l’image d’un entonnoir
- CAPSULE 7: Comment notre état (et celui de notre cerveau) varie tout au long de la journée
- CAPSULE 8: Ce qui provoque l’état de surcharge
Extraits de la formation 3 « L’état de surcharge; l’identifier, le comprendre et agir pour améliorer le fonctionnement de son enfant » tenue le 2024-10-15 par Catherine Gauthier, ergothérapeute.
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- CAPSULE 9: La corégulation
- CAPSULE 10: La proprioception
- CAPSULE 11: L’attention positive
- CAPSULE 12: Faire l’expérience répétée de l’inconfort vers le confort avec l’aide de son parent.
- CAPSULE 13: L’importance de la prévisibilité, des routines et de la structure
Extraits de la formation 4: « Stratégies gagnantes pour aider votre enfant en fonction de son état de surcharge » tenue le 2024-10-29 par Catherine Gauthier, ergothérapeute.
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- CAPSULE 14: Le continuum des difficultés alimentaires chez les enfants
- CAPSULE 15: Les difficultés rencontrées par l’enfant et son parent lors des repas
- CAPSULE 16: Pourquoi mon enfant ne mange pas
- CAPSULE 17: Les points communs des enfants hypersélectifs et leur famille
- CAPSULE 18: Le cycle du stress et de l’anxiété autour des repas
- CAPSULE 19: L’effet de la pression sur l’enfant et son parent
Extraits de la formation 2 « La sélectivité alimentaire; quand nourrir son enfant est un vrai casse-tête » tenue le 2024-10-01 par Catherine Gauthier, ergothérapeute.
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PARTIE 1: QU'EST-CE QUE L'ERGOTHÉRAPIE
Le but de l'ergothérapie
Le rôle de l’ergothérapeute est d’aider les enfants à mieux fonctionner au quotidien.
Parfois, le contexte, les sensations ressenties, les émotions intenses ou le stress provoquent un état de surcharge dans le cerveau de l’enfant. Cette surcharge rend des choses comme jouer, écouter ou suivre des consignes difficiles, même si l’enfant est capable physiquement de les faire.
L’ergothérapeute identifie ce qui cause cette surcharge et aide à trouver des solutions adaptées. L’objectif est de permettre à l’enfant d’être plus calme et concentré tout en améliorant sa participation à ses activités quotidiennes.
Les services d'ergothérapie en télésanté (en ligne)
Les services d’ergothérapie en télésanté proposent différents niveaux d’intervention pour répondre à vos besoins et vous aider à soutenir le développement de votre enfant.
- Niveau 1 : Capsules d’information et formations en ligne
Des informations sont mises à votre disposition pour vous aider à mieux comprendre les défis rencontrés par votre enfant et découvrir des stratégies adaptées. - Niveau 2 : Accompagnement personnalisé ou en groupe
De l’aide vous est offerte afin de réfléchir à la situation de votre enfant, explorer les solutions pour l’aider à mieux fonctionner et vous faire un plan pour agir et changer la situation. - Niveau 3 : Consultation en personne
Selon la situation et les besoins de votre enfant, une ergothérapeute pourra rencontrer votre enfant en personne afin de procéder à une évaluation pour mieux comprendre ses besoins et ses difficultés.
PARTIE 2: LES DIFFICULTÉS SENSORIELLES
Extrait de la formation 1 « Mon enfant a des difficultés sensorielles; comment je peux l’aider? » tenue par Catherine Gauthier, ergothérapeute le 2024-09-17.
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Qu'est-ce que les difficultés sensorielles?
Cette capsule explique ce que sont les difficultés sensorielles et pourquoi elles peuvent causer des défis pour les enfants.
Quand le cerveau reçoit des informations des sens (comme les sons, les odeurs ou les mouvements), il doit les trier et décider quoi faire. Parfois, ce tri ne se fait pas bien : certaines informations sont trop fortes, d’autres pas assez, ou encore mal comprises par le cerveau. Cela peut entraîner des réactions comme crier, rester figé, ou se sentir dépassé.
La capsule utilise une image simple – un entonnoir – pour montrer comment le cerveau traite ces informations. En comprenant mieux ce processus, on peut mieux aider les enfants à gérer leurs sensations et leurs émotions.
Reconnaître les difficultés sensorielles chez son enfant
Les difficultés sensorielles se voient dans la façon dont un enfant réagit aux choses autour de lui. Parfois, il réagit très fort ou évite certains bruits, objets ou sensations. D’autres fois, il cherche beaucoup de sensations ou ne réagit presque pas. Ces comportements peuvent aussi s’accompagner d’autres défis, comme des crises, des peurs, des problèmes de concentration ou des routines compliquées.
Les difficultés sensorielles peuvent être présentes seules, mais elles arrivent souvent avec d’autres conditions, comme le TDAH ou l’autisme. Si vous observez ces signes, il peut être utile de demander une évaluation. Cela aide à mieux comprendre votre enfant et à trouver des solutions pour l’aider à se sentir bien et à mieux participer à la vie de tous les jours.
PARTIE 3: L'ÉTAT DE SURCHARGE
Extraits de la formation 3 « L’état de surcharge; l’identifier, le comprendre et agir pour améliorer le fonctionnement de l’enfant » tenue par Catherine Gauthier, ergothérapeute, le 2024-10-15.
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Le concept du "cerveau plein"
Le concept du « cerveau plein » est une image simple pour décrire l’état de surcharge cognitive, émotionnelle et sensorielle d’un enfant. Lorsqu’un enfant est submergé par ses pensées, émotions et sensations, son cerveau devient moins capable de traiter les informations de manière efficace. Cela peut entraîner des comportements difficiles, non pas à cause de la mauvaise volonté de l’enfant, mais à cause de son incapacité à gérer cet état de surcharge.
Ce concept aide à dépersonnaliser les comportements difficiles et permet aux parents de mieux comprendre et répondre aux besoins de leur enfant. Il permet aussi aux parents de normaliser la situation en reconnaissant qu’eux-mêmes peuvent aussi se retrouver dans un état de surcharge, montrant ainsi l’importance de prendre des pauses et d’appliquer des stratégies pour gérer cette surcharge.
Comment expliquer le "cerveau plein" avec l'image d'un entonnoir
Dans cette vidéo, le cerveau est comparé à un entonnoir pour expliquer comment il traite les pensées, sensations et émotions qui s’accumulent tout au long de la journée. Chaque personne a un entonnoir unique, avec un réservoir plus ou moins grand qui influence sa capacité à gérer les informations. Lorsque ce réservoir devient trop plein, cela entraîne une surcharge, où le cerveau a de la difficulté à traiter ce qui entre.
Chez les enfants, cette surcharge peut provoquer des changements de comportement, comme de l’irritabilité ou même des débordements émotionnels importants. L’objectif est donc de prévenir cette accumulation excessive en adoptant des stratégies simples. Par exemple, des pauses régulières, des moments de détente ou des activités agréables peuvent aider à évacuer l’excès d’informations. Ces gestes permettent à l’enfant de retrouver un meilleur équilibre et de rester plus calme, en évitant que son cerveau atteigne le point de débordement ou d’explosion.
Comment notre état (et celui de notre cerveau) varie tout au long de la journée
Dans cette vidéo, on découvre le cadran de régulation, un outil visuel pour aider les enfants et leurs parents à comprendre les variations d’état tout au long de la journée. Le cadran montre que l’état de notre cerveau change régulièrement. Il est divisé en zones :
- celle où l’on se sent bien,
- celle d’accumulation (où le cerveau commence à se remplir),
- celle de surcharge (quand le cerveau est saturé),
- et celle de débordement (qu’on cherche à éviter).
Chaque enfant réagit différemment à la surcharge : certains expriment de la colère, d’autres de l’agitation ou de l’anxiété. L’ergothérapeute peut vous aider à identifier les signes de surcharge et trouver des solutions adaptées.
Ce qui provoque l'état de surcharge
La vidéo explore les différents éléments qui peuvent provoquer un état de surcharge chez un enfant :
L’objectif est d’identifier ces différents facteurs pouvant mener à la surcharge afin de mieux aider l’enfant à y faire face. |
PARTIE 4: DES INGRÉDIENTS-CLÉS POUR INTERVENIR
Extraits de la formation 4: « Stratégies gagnantes pour aider votre enfant en fonction de son état de surcharge » tenue par Catherine Gauthier, ergothérapeute, le 2024-10-29.
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La corégulation
La corégulation est une méthode pour aider un enfant à traverser un moment difficile en utilisant le calme et la présence du parent.
La corégulation commence par une étape essentielle : vérifier et ajuster son propre état. Cela inclut le ton de la voix, la posture et la manière de communiquer, qui doivent être aussi calmes et rassurants que possible. Ensuite, il s’agit de reconnaître et refléter ce que ressent l’enfant sans chercher à minimiser ou supprimer ses émotions, mais plutôt à les contenir en douceur.
En restant présent et attentif, on aide l’enfant à retrouver son équilibre, qu’il ait besoin de parler, pleurer ou simplement être accompagné. Cette approche favorise une connexion avec son enfant et un meilleur retour au calme pour l’enfant.
La proprioception
La proprioception est une sensation qui provient des muscles et des articulations, et qui aide à mieux sentir son corps. Elle se déclenche par des actions comme les étirements, les tractions (par exemple, se suspendre à une barre) ou les pressions (comme un massage ou une étreinte).
Ces stimulations procurent un effet apaisant et bienfaisant, similaire à celui ressenti après une séance d’exercice ou un bon massage. En apaisant le cerveau, la proprioception améliore aussi la tolérance aux stimuli sensoriels et la concentration.
Cette vidéo explique comment l’activer pour calmer le cerveau et améliorer la concentration, tout en précisant les précautions à prendre avec le mouvement.
L'attention positive
L’attention positive consiste à mettre l’accent sur les comportements positifs que vous souhaitez encourager chez votre enfant, même les plus petits efforts.
L’attention négative consiste quant à elle à donner de l’attention aux comportements non désirés.
L’attention, qu’elle soit positive ou négative, a toujours pour effet d’augmenter le comportement sur lequel elle se porte.
Si vous accordez beaucoup d’attention à un comportement dérangeant en réprimandant ou en chicanant, vous risquez d’amplifier ce comportement. À l’inverse, en soulignant les progrès et les efforts de votre enfant, aussi petits soient-ils, vous l’aidez à progresser vers le comportement désiré.
Faire l'expérience répétée de l'inconfort vers le confort avec l'aide de son parent
Pour soutenir le développement de votre enfant, il est essentiel qu’il vive, avec votre accompagnement, des expériences répétées où il passe de l’inconfort au confort.
Ce processus peut être complexe, particulièrement si votre enfant est stressé, anxieux ou désorganisé, car il devient alors plus difficile d’établir une connexion. Cependant, ces efforts progressifs permettront, avec le temps, d’ouvrir des portes vers de nouvelles connexions et apprentissages.
Il est naturel pour un parent de se sentir préoccupé face à l’inconfort de son enfant. L’objectif n’est pas d’éliminer cet inconfort, mais d’accompagner votre enfant pour qu’il apprenne à le gérer. Cette démarche, bien que graduelle, joue un rôle clé dans l’évolution et le bien-être de l’enfant.
L'importance de la prévisibilité, des routines et de la structure
Pour aider votre enfant, prenez le temps de structurer vos journées et de développer des routines. Préparez votre enfant en lui expliquant ce qui va se passer, car un cerveau bien informé fonctionne mieux. Permettez-vous aussi de faire des erreurs et acceptez que tout ne soit pas parfait. Chaque effort compte, même si les résultats ne sont pas immédiats.
L’important est de rester présent, de soutenir votre enfant et de nourrir votre relation. Les progrès se font graduellement, parfois à petits pas, mais ils viendront avec le temps. Gardez confiance en vous : votre engagement fait toute la différence.
PARTIE 5: LA SÉLECTIVITÉ ALIMENTAIRE
Extraits de la formation 2: « La sélectivité alimentaire; quand nourrir son enfant est un vrai casse-tête » tenue par Catherine Gauthier, ergothérapeute, le 2024-10-01.
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Le continuum des difficultés alimentaires chez les enfants
Le continuum des difficultés alimentaires aide à comprendre les comportements normaux et ceux qui nécessitent une attention particulière. Refuser des aliments, avoir des préférences et intégrer lentement de nouveaux aliments sont des comportements courants, surtout chez les enfants de 0 à 5 ans.
Pour les parents, le stress lors des repas est aussi une réalité courante. Ce stress est normal, mais il peut s’aggraver si les difficultés alimentaires deviennent plus prononcées. Cette vidéo vous aide à situer votre enfant sur ce continuum et à comprendre que, peu importe la situation, des solutions existent pour réduire le stress et améliorer les repas en famille.
Les difficultés rencontrées par l'enfant et son parent lors des repas
Les repas peuvent devenir une source de stress autant pour les enfants que pour les parents. Cette vidéo explore les multiples défis alimentaires que rencontrent les enfants : transitions difficiles pour venir à table, aversions aux aliments imprévus, manque de pratique avec des textures complexes ou intolérance aux changements de présentation. Certains enfants, particulièrement sensibles, perçoivent les variations alimentaires comme des menaces, rendant les repas encore plus compliqués.
Ces défis ne concernent pas seulement l’enfant, mais affectent également les parents. Planifier les repas, gérer les refus alimentaires et faire face aux jugements de l’entourage peuvent créer un sentiment d’impuissance ou de culpabilité.
Pourquoi mon enfant ne mange pas
Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi un enfant refuse de manger. Il peut ne pas avoir faim, être fatigué, ou mal assis. Certains enfants ont peur de s’étouffer, de vomir, ou de ressentir un inconfort lié à la texture ou au goût des aliments. D’autres refusent de manger parce qu’ils sont distraits, surchargés ou préfèrent faire autre chose. Parfois, un événement comme une allergie ou une gastro peut créer des associations négatives. Il arrive aussi que plusieurs causes s’entremêlent, rendant la situation complexe à comprendre et à résoudre.
Cette vidéo vous aide à comprendre les multiples causes possibles et à mieux cerner ce qui peut influencer les comportements alimentaires de votre enfant.
Les points communs de enfants hypersélectifs et leur famille
Dans cette vidéo, nous examinons les points communs sous trois angles : les enfants, les repas et les parents.
Les enfants ayant des difficultés alimentaires cherchent avant tout à éprouver du plaisir et du confort lors des repas, mais leur anxiété et leurs peurs peuvent les amener à éviter certains aliments.
Du côté des repas, ceux-ci deviennent souvent tendus et centrés sur les comportements de l’enfant, ce qui peut réduire l’aspect agréable du repas en famille.
Enfin, les parents d’enfants hypersélectifs partagent souvent des sentiments de frustration, de pression et de culpabilité, se sentant incompris dans leur rôle. Ils veulent trouver des solutions pour aider leur enfant, mais se sentent pris dans un cercle vicieux.
Le cycle du stress et de l'anxiété autour des repas
Les repas peuvent devenir stressants lorsque l’anxiété s’installe. Chez l’enfant, cela commence par une peur liée à une mauvaise expérience, comme une texture désagréable ou une sensation de nausée. Cette peur peut grandir et devenir une préoccupation constante, générant du stress et de l’hypervigilance face aux aliments.
Pour les parents, le stress démarre souvent par la peur que l’enfant ne mange pas ou fasse une crise. Ces préoccupations s’amplifient et mènent à une hypervigilance et une anxiété qui affectent également le climat lors des repas.
Comprendre ce cycle est la première étape pour réduire la pression et transformer les repas en moments plus agréables pour tous.
L'effet de la pression sur l'enfant et son parent
La pression autour des repas, même involontaire, peut créer un cercle vicieux de stress pour l’enfant et le parent. Les parents, souvent bien intentionnés, utilisent des stratégies pour encourager leur enfant à manger. Ces efforts, parfois perçus comme des obligations, augmentent l’anxiété de l’enfant et renforcent ses blocages.
Il est important de comprendre que cette pression, même si elle est non intentionnelle, peut avoir des effets négatifs. L’objectif n’est pas de culpabiliser, mais de faire prendre conscience aux parents de ce phénomène pour qu’ils puissent ajuster leur approche et rendre les repas plus agréables pour leur enfant et toute la famille.
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Coordonnées: Catherine Gauthier, ergothérapeute
CISSS de la Gaspésie
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